jeudi 27 février 2014

Je ne suis pas tombée sous le charme de Midnight, la nouvelle chanson de Coldplay




Retour à la musique aujourd’hui !
Je viens de découvrir le morceau surprise du groupe britannique Coldplay, qui devrait figurer sur le prochain opus des quatre anglais, et j’avais envie de vous faire partager mon ressenti.
Ce morceau qui s’appelle Midnight me laisse sur ma faim. Il est inégal comme une partie de la production du groupe depuis quelques temps.
Je n’aime pas ce style électro, futuriste, et en même temps, il y a quelque chose qui me rappelle le Coldplay que j’ai tant aimé, notamment la voix épurée de Chris Martin.
J'ai un peu l'impression que le groupe continue à se chercher, à expérimenter, à surfer sur des sons à la mode, mais il manque quelque chose à cette musique : une direction, une âme?!

Je vous laisse écouter afin que vous puissiez vous en faire une idée :








mercredi 26 février 2014

En finir avec Eddy Bellegueule d'Edouard Louis


Dans son ouvrage En finir avec Eddy Bellegueule, Edouard Louis nous raconte son début de vie accidentée.
Venant dans un milieu rural et populaire, il a été rejeté dès l’enfance en raison de son aspect efféminé, et a été stigmatisé comme étant un être différent, dans un groupe aux valeurs masculines bien ancrées.
Plus tard, admis en internat dans un lycée d’Amiens, il découvre un univers qui lui était jusque là étranger. Là encore, il se sent quelque peu en décalage, mais il l’a décidé, il souhaite rompre avec son passé ; en finir avec Eddy Bellegueule, son véritable patronyme.


Extraits

« J’étais déjà loin, je n’appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait …. Toute la nuit fut consacrée à l’élaboration de ma nouvelle vie loin d’ici ».

Connaître Bourdieu pour comprendre Eddy Bellegueule

A 18 ans, je sortais de ma campagne, et j’ai dû prendre les transports en commun pour aller en classe préparatoire aux grandes écoles. Cela représentait un grand changement pour moi !
Sur les chaises des salles de classe, que j’ai fréquentées, j’ai découvert les théories Bourdieusiennes, grâce à d’excellents professeurs de sociologie.
J’ai compris certaines choses, et surtout j’ai pu les qualifier avec des termes : d’où vient cette difficulté à s’intégrer dans un milieu qui nous est étranger, pourquoi se sent-on parfois étranger dans son milieu d’origine, d’où nous vient cette faculté à identifier des individus qui nous ressemblent et à spontanément aller vers eux…. Ethos, habitus de classe, déterminisme social, capital économique/social/culturel/symbolique !
Ces théories qui ont, il me semble largement influencé Edouard Louis (auteur de Pierre Bourdieu : l’insoumission en héritage) permettent de comprendre l’objet de cet ouvrage. 
  

On aime ou on n’aime pas

Misère intellectuelle et sociale, xénophobie, homophobie, alcoolisme : rien n’est passé sous silence. Tout cela ne dresse pas un tableau reluisant de son milieu d’origine…
Ce récit est très dur. Certains passages m’ont mis très mal à l’aise. Âme sensible : s’abstenir (un peu comme pour le film « le géant égoïste ») !
Fallait-il tout dire ? Fallait-il l’écrire de cette façon ? A-t-il trahi ses proches ?
Il me semble qu’en racontant TOUT (certains diront trop), en décidant de ne pas passer sous silence certains moments de sa vie, en se livrant de cette manière, il a fait preuve d’honnêteté intellectuelle.
Il a tout simplement essayé d’analyser les choses qu’il a vues et vécues. On aime ou on n’aime pas !
De mon côté, j’ai aimé son récit : franc, percutant, sans concession.

Edouard Louis


mardi 25 février 2014

De retour, 40 jours après mon burn-out cotonnesque



Hello les girls,
Contre toute attente, il m’aura fallu exactement 40 jours pour me décider.
Je pensais définitivement avoir abandonné lâchement ce blog sans un mot, sans préavis, et je m’en excuse.
J’aurais dû m’expliquer…. Je me suis dit plusieurs fois que ce serait une absence temporaire, et cette absence a perduré pour plusieurs raisons :
-        - Je me suis inscrite à une formation qui me prend énormément de temps, d’énergie. Au même moment, j’ai eu envie d’accélérer ma pratique sportive. Je me suis sentie débordée par tout cela, et j’ai décidé que le blog ne serait plus ma priorité, qu’il me prenait trop de temps.
-       - J’ai eu l’impression d’être prise dans cette spirale qui a tant et tant de fois été décrite par des cotonneuses : celle de la petite une, des petites mesquineries entre blogueuses, et surtout le fait de ne pas savoir pourquoi et pour qui je bloguais.

BURN-OUT BLOGUESQUE, je vous dis. Courir pour avoir des sujets sympas, pour écrire des articles, surveiller les stats, souvent être déçue de ne pas faire de petite une alors que j’ai mis de temps et du cœur à écrire un article….
Avec le recul, je me dis que c’était ridicule, surtout que mon blog est minuscule !

Le SEVRAGE est DIFFICILE. J’ai recommencé à venir sur hellocoton pendant mes vacances, notamment pour trouver des idées de recettes dans la rubrique « cuisine ». J’ai également continué à suivre les blogueuses mariage et forme/sport que j’apprécie. En revanche, je n’ai lu aucun poste « culture ». Cela ne m’intéressait pas.
Je ne suis même pas retournée sur mon blog.

Depuis quelques jours, je suis bien malade. Au lit. Journée sans travail. J’ai eu tout le loisir de cogiter, de surfer un peu sur la blogsphère.
Cela prend beaucoup de temps, d’énergie, mais c’est un petit truc en plus dans ma vie que j’apprécie au final. C’est mon jardin secret.
Ces dernières semaines, j’ai été au théâtre, voir des expositions, au ciné, je suis partie en vacances en Martinique, et à chaque fois, j’ai eu envie de vous faire partager tout cela. Spontanément, en me faisant une ébauche d’article dans la tête. Cela me frustrait de ne pas pouvoir écrire sur ce blog!
Au final, je crois que ce qui me manque, c’est de partager mes émotions et mes coups de cœur. En prenant du recul par rapport à la blogsphère j’ai compris ce qu’elle m’apportait réellement, et ce que j’avais envie de donner.
La plus belle récompense que j’ai pu avoir, c’est le fait de lire les commentaires d’inconnus ou de lecteurs assidus qui m’ont prouvé –au fond – que j’existais, même avec mes 50 petits abonnés.

Résolution de l’année 2014 (il est encore temps d’en prendre !) : je ne mets pas la pression, je publierai quand je pourrai, sur des trucs qui me tiennent à cœur !


***
CARPE DIEM :
-écrire un article pour mon blog
- une bougie parfumée allumée à côté de moi
- skyper avec mon chéri qui vit à 5 000 km de moi
- aller poster une lettre à la poste, et respirer l’air libre après quelques jours passés au fond du lit
- regarder  les derniers épisodes de la saison 2 d’House of cards (oui, déjà !) et espérer que Franck Underwood se fasse enfin coincer GNIAK GNIAK GNIAK 

Cap chevalier, 15 février 2014, Martinique.